dimanche 30 août 2015

O informație puțin cunoscută.



E vorba de Walter Roman născut Ernő Neuländer, prezentat de fiul său ca un mare erou anti-fascist!

Înainte să vină în România pe tancurile sovietice pentru a impune „Dictatura proletariatului“, Walter Roman Neuländer, a fost comisar politic în Spania în timpul războiului civil (1936 – 1939).
Iată ce scrie în memoriile sale („Disciplina Dezordinii“ editura Mașina de Scris, București 1998) Titus Popovici, prietenul si confidentul lui Walter Roman:
În ianuarie 1937, Madridul, ținut de forțele republicane, din care facea parte Walter Roman, era asediat de naționaliștii sub comanda generalului Emilio Mola.
Atunci, la radio, la lidera comunistă Dolores Ibàrruri a lansat prima dată faimosul slogan: ¡No Pasaràn!.  
Pâna la urmă, „¡Pasaràn aunque! “; căci  în martie 1939 Madridul a cazut în mâinile naționaliștilor.
La naționaliști, la Majadahonda, în nordul Madridului, în cadrul Legiunii Străine Spaniole (El Tercio de Extranjeros), luptau și cei 7 legionari români voluntari.
În tranșeele din față, W. Roman a auzit vorbind românește; a comunicat imediat coordonatele bateriei de artilerie celei mai apropiate.
În bombardamentul ce a urmat, au pierit Ion Moța și Vasile Marin. Ei au devenit eroi ai Mișcării Legionare și li s-a ridicat un monument la Majadahonda pentru că vorbeau româneste și pentru că Walter Roman era vigilent.

Anterior, Ion Moța a scris „Căpitanului“ său Codreanu o scrioare, publicată tot în cartea citată, în care îi spune, cât se poate de serios, că logodnica lui Iredenta (sora Căpitanului), este însărcinată fără ca el s-o fi atins!
 „Se pregatește o mare minune!“

Unul mai fanatic ca altul!

În aceiași carte, autorul se arată deranjat de: „stilul bolovănos al Căpitanului“.
Stilul lui Gheorghiu-Dej nu l-a supărat vreodată pe membrul CC al PCR Titus Popovici!

Și fiindcă veni vorba de războiul civil spaniol, azi în general, și în particular în literatură și film partea republicană (roșie), pare câștigatoare.
Amintesc totuși, că naționaliștii au câștigat războiul civil spaniol (1936 – 1939).
Adversarii lor însă au beneficiat de propagandiști celebri, ca André Malraux, Arthur Koestler, Ernest Hemingway, George Orwell ca și de calitatea fotografiilor lui Robert Capa.
Așa se scrie istoria!
Există însă episoade care nu pot fii șterse, ca de exemplu asediul Alcazarului din Toledo (iulie – septembrie 1936).
Comportamentul de atunci al soldaților colonelului José Moscardo nu poate fii defăimat ori câte contorsiuni au făcut și fac toți autorii stângiști.



vendredi 22 mai 2015

La Cumparsita



Într-o lună de spital, am avut timp, mai mult decât de obicei, să ascult muzică.
Am ascultat de toate, Mozart, Pepe Verdi, Maria Tănase, Chopin....
Din nou, mi-a atras atenția un cântec considerat minor și de mult uitat.
Acum o sută de ani, în 1915 deci, se cânta prima oară în public, la cafeneaua Giralda din Montevideo, La Cumparsita.
Compozitorul, tânarul uruguayan Gerardo Matos Rodriguez avea numai 18 ani atunci.
Cafeneaua Giralda nu mai există; pe locul unde a fost, Avenida 18 de Julio, mai este numai o placă comemorativă.
Dacă ascultați cu atenție Cumparsita nu poate să vă scape o tristețe care se desprinde în fundal. O tristețe pe care o percep ca profundă.
Poate este în legătură cu ce se petrecea în Europa acum 100 de ani?
Cuvintele cântecului în prima variantă chiar erau foarte triste:
 
La cumparsa como de miseria sin fin
Desfila
Entorno de aquel ser enfermo
Que pronto ha de morir de pena etc.

Mai târziu textul a fost schimbat cu unul mai comercial.
Evitați, vă rog,  interpretările vocale de la Carlos Gardel la Julio Iglesias.
La Cumparsita nu vine ca altele din patria tangoului, San Telmo sau La Bocca (sud Buenos Aires) ci este imnul cultural și de suflet al Uruguayului (prin decret prezidențial uruguayan din 2 februarie 1998)
Am văzut în 2009 la Montevideo publicul dansând-ul pe stradă ; tineri și batrâni.
La Cumparsita nu este un tango; este TANGOUL absolut.
Trebue acultata versiunea orchestrală cu bandoneon.  De exemplu:
 

vendredi 16 janvier 2015

JE SUIS DE MOINS EN MOINS CHARLIE !



En apprenant l’odieux assassinat des 12 personnes du 7 janvier à Charlie Hebdo, très vite, j’ai proclamé, comme tout le monde, « Je Suis Charlie ! ».
En effet, dans un pays libre, on doit pouvoir se moquer de tout, y compris des religions.  Et la liberté d’expression est non négociable.
Je m’attendais à ce que toute la presse française publie les caricatures de Mahomet en signe de solidarité.   Ils ne l’ont pat fait.
Courageux mais pas téméraires …

Pourtant tout m’oppose à Charlie ; sa vulgarité, sa ligne anarcho-communiste, sa dérision quelque fois mal placée, ne sont pas à mon goût, mais je trouve normal qu’ils publient ce qu’ils pensent.
Ils l’ont fait.
Et ils l’ont payé très cher.

Cela étant dit, je ne peux m’empêcher de me poser quelques questions.
Les millions de manifestants de dimanche 11, manifestaient pour la liberté d’expression.

Ou étaient ces gens l’année dernière, quand le Premier Ministre et son gouvernement ont essayé d’étouffer Dieudonné fiscalement, par la censure et l’interdiction ?
En s’asseyant sur le droit, ils ont interdit son spectacle de Nantes, par exemple, à priori ; pour ce qu’il aurai pu dire, et non à posteriori, pour ce qu’il a dit.
Et ils continuent.  C’est vrai que Dieudonné est un provocateur.
Charlie Hebdo aussi.
Deux poids, deux mesures… malgré toutes les contorsions des « bien » pensants.

Par ailleurs, Charlie Hebdo a une conception de la liberté d’expression un peu spéciale.
Il y a quelques années, une délégation du journal, composée de leur directeur de l’époque, Cavanna, de Charb, de Val et d’autres, est allé au Ministère de l’Intérieur pour déposer une pétition demandant l’interdiction du Front National.

Pour faire taire ceux qui ne pensent pas comme eux.

L’idée est étonnante : des journalistes demandant l’interdiction d’un parti légal !
Une belle initiative de commissaires politiques ! Oui, car cela rappelle les pays communistes que, malheureusement, j’ai bien connu.
Mais, apparemment personne n’a été choqué !
C’est pour ça que je suis de moins en moins Charlie !

P.S. 
Je lis un peu partout dans la presse, à propos de ces assassinats, que cela n’est pas l’islam.
Ce sont peut être des bouddhistes ?  Décidément, je n’ai rien compris.

samedi 17 mai 2014

Camp de Réfugiés de Latina, Italie



Le Camp de Réfugiés de Latina (1957 – 1990)



Entrée du Camp, via XXIV Maggio, Latina, Lazio
(En dessous de cette photo, sur Internet, des plaisantins ont écrit « Gates to Hell », « Arbeit Macht Frei » ou la citation de Dante « lasciate ogni speranza, voi che’ntrate», ce qui, malgré la misère qui régnait à une certaine époque, est quand même exagéré)

Au cours d’un voyage récent en Italie, M Mihai Babeanu, membre de La Maison Roumaine et ancien « client » du camp de réfugiés de Latina, a remarqué sur le mur de l’entrée une plaque commémorative. Il s’est étonné qu’elle ne fasse mention que des seuls hongrois parmi les nombreuses personnes de différentes nationalités qui avaient séjourné la bas
Il a donc écrit au maire de la commune de Latina le 10 avril 2014, pour lui communiquer sa surprise et en savoir plus sur l’histoire de ce camp devenu université à l’heure actuelle.
Voici la lettre adressée au maire Giovanni di Giorgi :


à: M le maire de Latina
Avv. Giovanni Di Giorgi
Piazza del Popolo 1
Latina, Lazio,  Italia

Monsieur le Maire,

Me trouvant de passage dans votre commune, en décembre 2013, j’ai vu la plaque que vous avez mise sur le mur extérieur de l’ancien Campo Profughi Stranieri Rossi Longhi, via XXIV Maggio à Latina. Elle rend hommage aux hongrois qui ont transités par ce camp dans lequel j’ai moi-même séjourné entre 1973 et 1974.
C’est une excellente initiative.
Mais pourquoi ne mentionner que les hongrois ?
Entre 1957 et 1990, des centaines de milliers de réfugiés ont transité dans ce camp, des polonais, roumains, tchèques, slovaques, bulgares, albanais, des réfugiés de l’ex Yougoslavie, et même des grecs et des espagnols, en petit nombre, il est vrai.
La durée des séjours allait de quelque mois à plusieurs années.  
 L’immense majorité venait d’Europe de l’Est.
Toutes ces personnes: hommes, femmes, enfants, jeunes ou âgés, qui avaient eu la malchance de vivre dans des pays communistes, sont arrivés à Latina, avec leurs rêves et l’espoir d’une vie meilleure.
La réalité de la vie du camp de Latina était très loin de leurs illusions, mais le plus important pour eux était qu’il se trouvait dans un pays libre !
Les nouvelles générations, et particulièrement les étudiants de la faculté d’Economie de l’Université La Sapienza di Lazio, doivent savoir ce qui s’est passé dans les murs qu’ils occupent.
Ce camp était pour des hongrois et pour tous les autres ! 

“La memoria conta veramente - per gli individui, le collettività, le civiltà - solo se tiene insieme l’impronta del passato e il progetto del futuro, se permette di fare,
senza dimenticare, quel che si voleva fare, di diventare senza smettere di essere, di essere senza smettere di diventare.”
 Italo Calvino   (1923 – 1985)
 
Quelles genre de traces, plaques commémoratives, expositions, panneaux, musées témoignent de toutes ces personnes qui ont transité à Latina?
Peut être y’a-t-il déjà eu des initiatives dans ce sens de votre commune ?  Pourriez-vous nous tenir au courant ?
En espérant de votre part une initiative positive, je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à ma haute considération.
                                                Mihai Babeanu

pour « La Maison Roumaine »
Association culturelle française à but
non lucratif, créée en 1982.
Répertoriée depuis 2012 dans
l’Annuaire des Sociétés Savantes du
Comité des Travaux Historiques
et Scientifiques

 Voila la réponse du service de presse de la mairie de Latina le 9 mai 2014 :

Gentile Signor Mihai Babeanu,
le scrivo da parte del sindaco in risposta alla lettera che ci ha inviato qualche settimana fa e riguardante il Campo Profughi di Latina.
Ci informeremo meglio sulla targa affissa in memoria dei profughi ungheresi ma le anticipo che una giornalista di Latina sta realizzando un documentario proprio per raccontare la storia del campo profughi della nostra città.
Il film racconta le storie di alcune persone che vi hanno soggiornato (attraverso video dell’epoca, foto, documenti e immagini di oggi) e che sono poi partite per altri Paesi dove si sono poi stabilizzati e hanno costruito la loro vita.
Ho dato i suoi contatti ad Emanuela Gasbarroni così che possa contattarla direttamente.
Spero di farle cosa gradita.
Sarà nostra premura informarla su altre iniziative in memoria dei profughi passati per la nostra città e fornirle altre risposte in merito alla “targa” di cui chiede nella lettera.
Cordiali saluti
Marzia Lizzio
Ufficio Stampa   Comune di Latina

Mihai Babeanu a été contacté par la journaliste Emanuela Gasbarroni qui veut réaliser un film de 52 minutes sur ce camp de réfugié qui a vu passer des dizaines de milliers de réfugiés, qui venaient, pour la plupart, des pays communistes d’Europe.

La présentation de ce film est visible sur https://vimeo.com/71417439  avec le mot de passe : magapw2013
(On y découvre Alex Konick, jeune roumain de Timisoara de 22 ans, qui a fait un « séjour » à Latina, puis a entrepris des études aux Etats Unis et qui travaille actuellement au Département d’Etat à Washington.
 Il est en poste à l’Ambassade U.S. de Belgrade.)

La réalisation du film est prévue pour le mois de juillet 2014. Actuellement c’est encore la phase de recherche de financement.
M Mihai Babeanu a accepté d’être consultant.
 On vous tiendra au courant de l’évolution de ce projet.